dimanche 17 novembre 2013

Sur la molassitude… et les parents qui veulent être cool

En lisant l’actualité et le très juste billet de Michelle Blanc sur le sexting et les arrestations suite aux incidents reliés aux adolescents cette semaine, j’ai été interpellée, en tant que mère et en tant que citoyenne intéressée aux tendances sociales (dans ce cas-ci, préoccupée serait l’adjectif approprié).

Les adolescents actuels sont nés dans une ère hyper technologique et le futur le sera encore plus. Ce n’est pas qu’une affaire «de jeunes», nous y sommes tous soumis et exposés.






Que notre nature soit résistante au changement ou que notre connaissance envers ces nouveaux médias et outils soit limitée sont une chose. Lorsque nous élevons des enfants, il est un, de notre devoir, d’encadrer leur chemin (ne sommes-nous pas supposés être leurs guides ?) et de deux, de jouer notre rôle d’adulte ! Non, pas prêchi prêcha, c’est sérieux.

Le principal facteur pour garder le lien avec les ados est l’ouverture et la flexibilité d’esprit, et un intérêt sincère envers leurs souhaits et leurs préoccupations, Or cela ne peut se faire que par le maintien d’une communication régulière et attentive. Bon j’avoue que cela peut sonner un peu psycho pop mais j’ai vécu des moments où un de mes enfants était sur le bord du précipice…de la délinquance. J’étais sur le radar…si on peut dire TRÈS vigilante au moindre commentaire ou signe préoccupant. Aussi, j’ai toujours été authentiquement curieuse des nouvelles technologies et donc, automatiquement des tendances souvent promues par les jeunes et suivies par les moins jeunes (1).



Or, quand j’ai lu que certains parents des adolescents interpellés trouvaient que la police exagérait et que c’était un truc «de jeunes», je me suis dit : bravo papa et maman, vous venez de démontrer publiquement OU que vous étiez inaptes à élever votre kid  OU que vous êtes de purs idiots ! Heureusement pour vous, vos noms de famille n’ont pas été dévoilés !

Il me semble que si les enfants ont été inculqués de valeurs comme le respect (donc le respect de soi) et la confiance en soi, ils seraient prudents avant de sexter leurs parties génitales. Cela dit, la pression des pairs est tellement forte et importante à cet âge que peut-être même avec une éducation basée sur de«bonnes valeurs», il peut y avoir des dérives. Je crois que les parents ont le devoir de s’éduquer sur ces nouvelles pratiques et d’en discuter ouvertement avec leurs enfants, en leur brossant un tableau réaliste de la situation, soit que plus de 25 % de ce matériel dit intime, a la possibilité de se retrouver sur l’internet ou sur certains médias sociaux (2).
Je me suis donc mise en situation et j’ai appris plusieurs choses sur le sujet comme, par exemple quelques termes fréquemment utilisés en sexting, tel NIFOC, RUH et PIR (3).

L’exemple des jeunes filles qui se sont suicidées est assez triste, convaincant et probant (4).


(1)http://video.canadianliving.com/1386419132001/Sex_Ed_for_Parents_101_Sexting_Smushing_and_Respect
(2) http://en.wikipedia.org/wiki/Sexting
(3) http://www.noslang.com/sexting.php
(4)http://www.huffingtonpost.com/2009/12/07/jessica-logan-suicide-par_n_382825.html


1 commentaire:

  1. Bon billet Danielle. Un "truc de jeunes" ? On dirait que certains parents décrochent assez facilement... de leurs propres jeunes ! Avec des conséquences parfois bien fâcheuses. Merci d'activer vos liens pour plus de commodité.

    ;-)

    Patrice Leroux

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