lundi 11 novembre 2013

Je me souviens

Jour du souvenir



On reconnaît le coquelicot comme le symbole du souvenir à la mémoire des soldats du Canada, des pays du Commonwealth britannique et des États-Unis qui sont morts à la guerre. Cette fleur doit son importance au poème Au champ d'honneur composé par le major John McCrae (nommé plus tard lieutenant colonel), un médecin du Corps de santé de l'Armée canadienne, au cours de la deuxième bataille d'Ypres, en Belgique, en mai 1915.

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/remember/flandersfields_f.shtml


Au Québec
Le coquelicot rouge n'est pas très populaire au Québec. Il est considéré par certains, comme une marque de soutien de la guerre. Des historiens et des journalistes éminents ont d'ailleurs décrit la Première Guerre comme un gaspillage impérialiste qui a entraîné des millions de jeunes hommes dans la tombe.(1)
La semaine dernière, j’ai croisé un copain sur la rue et il portait le coquelicot à sa boutonnière et je ne savais trop qu’en penser… Désuet ? Ringuard ? Comme quoi notre rapport à ce symbole n’est pas clair.
Ce matin, à RadioCan, je n’ai pu m’empêcher d’être irritée par les propos de GND sur la guerre. Aucune retenue, aucune pensée pour les familles qui avaient perdu des êtres chers et dont les vies avaient été bouleversées. Cet être, si centré sur lui-même, crachait sur la guerre. Really, qui glorifie la guerre au Québec ? Lise Ravary, elle, a lu le poème Au champ d’honneur et nous a rappelé que la Sainte flanelle utilise une partie de ce poème
La première ministre, Pauline Marois, ne le portait pas en fin de semaine lors du conseil national du Parti québécois à Montréal, a fait remarquer un vétéran.
Au Canada
La plupart des députés fédéraux portent le coquelicot dès la fin du mois d'octobre et jusqu'au jour du Souvenir, le 11 novembre, mais ce n'est pas nécessairement le cas des députés québécois.
Le contraste entre le fédéral et le provincial est frappant, selon l'historien militaire Serge Bernier, qui a déménagé d'Ottawa pour venir s'installer à Montréal il y a trois ans.
«J'étais à l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) la semaine dernière et j'ai constaté que seulement trois personnes portaient le coquelicot. À Ottawa, la norme, c'est de le porter», a-t-il dit lors d'une entrevue avec l'Agence QMI. (1)

En France

En France, le bleuet, également présent sur les champs de bataille et dont la couleur rappelle les uniformes des Poilus, représente traditionnellement le sacrifice des soldats lors du premier conflit mondial. Le Bleuet de France symbolique est de moins en moins présent depuis les années soixante.



Aux États Unis

Veteran’s Day




J ‘ai suivi une formation aux États Unis récemment et il y avait des militaires dans le groupe (en civil, donc, s’ils ne s’étaient pas identifiés, je ne crois pas que le reste de l’assistance aurait su).
Les autres Américains présents à cette formation les remerciaient pour leur service et j’ai été touchée par cette reconnaissance. Il y avait une sincérité et une authenticité chaleureuse entre ces compatriotes.

Nous savons maintenant que beaucoup de soldats restent traumatisés à leur retour du champ de bataille. Autrefois, ils étaient souvent marqués à vie. De nos jours, finalement, leurs troubles sont reconnus et ils ont les moyens d’obtenir du soutien psychologique

Merci aux hommes et aux femmes qui ont choisi ce métier et qui vouent leurs vies à notre protection.
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(1) http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2013/11/20131110-191456.html

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